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Newsletter 6/x

On commence par du politique, Mounir Mahjoubi n’est plus secrétaire d’état au Numérique. Quoiqu’on pense de lui, on peut dire qu’il aura été assez ouvert sur beaucoup de questions. Quant à sa compétence il y aurait beaucoup à revoir, mais dans le jeu politique c’est toujours difficile d’en avoir, de les appliquer ou autre.On attend maintenant le nom de son successeur, en espérant qu’il soit au moins aussi bon que lui, sinon aussi pire ça ira. Le nom de Paula Forteza circulerait apparemment.

On en parlait cette semaine, et ceci est un rappel pour ceux qui l’utilisent déjà, mais Firefox a une fonction de coffre à mot de passe. Pour ce qui est de son efficacité par rapport à un keepass c’est pas la même chose bien sur, mais pour ceux qui seraient moins parano que les autres, c’est une fonction à utiliser qu’elle est bien. Vous avez en fin d’article, d’autres tutos pour configurer votre firefox.

Pour les amoureux de Pomme comme notre ancien président préféré vous avez ici un petit article rappelant que non, les produits Apple ne sont pas invulnérables et qu’il faut faire gaffe comme avec tous vos appareils. Mais si vous trainez ici c’est que vous n’avez rien qui appartient à cette firme n’est ce pas ?

Pour les paranos normaux un petit article de archimag (revue que je recommande, c’est pas que pour les bibliothécaires et archivistes, faut pas croire le métier a beaucoup changé) qui passe en revue 5 petits trucs pour savoir ce que sait Google de nous, et en ilen vous avez pas mal d’autres astuces. Mais je vous laisse naviguer tranquillement.

Pour les bons gros parano que nous sommes vous avez ici une introduction pour pouvoir péter votre réseau wifi et voir si vous êtes bien protégé. Bon c’est du classique, pas forcément super bien expliqué, et je conseille plutôt de commencer direct avec Kali plutôt que leurs méthodes ou on fait plusieurs trucs à la fois. Mais au moins c’est une méthode différente à tester.

 

A la semaine prochaine.

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Newsletter 5/x

Comme d’habitude je ne reviendrai pas sur les news qui ont réellement fait le tour du monde, du type l’article 13 au parlement européen.

Parce que si vous suivez l’actualité en général vous en mangez déjà pas mal, et si vous me lisez vous avez déjà vu ça. Je me concentre sur des choses plus intéressantes pour moi et qui ne font pas vraiment la Une.

Bon vous avez quand même entendu parler de ça, du moins je l’espère. Il s’agit donc d’une grosse attaque visant du Asus, apparemment ciblée mais qui a pu infecter pas mal d’appareils. Donc mises à jour de rigueur. L’enquête est apparemment en cours, mais ce qu’on c’est c’est que c’est sophistiqué et avec des vieilles recettes (c’est comme ça que ça marche le mieux en même temps). Ici aussi d’ailleurs.

Celui là non plus vous avez pas pu le rater, Facebook qui laisse en clair quelques mots de passes, de l’ordre de la centaine de million. J’en rajoute pas plus, vous lisez ça ici.

Ici un petit podcast pour ceux intéressés par la gestion de crise, ils trouveront plein d’informations en écoutant ce podcast, souvent riche, et toujours intéressant.

Encore une fois on retrouve des génies chez nos politiciens. Qui veulent obliger les internautes à s’identifier avec leurs papiers pour poster sur le web. Donc en gros on présente son passeport pour ne plus être anonyme. Au delà de la gestion calamiteuse que ça peut entrainer, je n’ai pas envie de donner mes papiers à un tiers comme ça, qu’est ce qui prouve que c’est bien nous qui fournissons les papiers ? Bref, encore une idée de merde quoi.

Je vous en avais déjà parlé il me semble. On retrouve un article sur Gaspard Koenig, un philosophe fondateur de think tank qui milite pour la possibilité de vendre nos données, en bref d’en faire un bien comme les autres. Pour lui elles sont déjà à vendre alors autant aller plus loin. J’ai déjà mon avis là dessus et je préfère vous laissez vous faire le votre.

Ici on parle du futur, et pas de n’importe lequel : celui de la cyberguerre. Comme toujours avec Usbek & Rica on est dans le temps long. Mais ça permet de voir et de s’intéresser aux différents développement. Pour résumer, la guerre va changer et on aura plus à faire à des opérations de manipulations, d’extractions de données, chantages ou hacks violents que des guerres conventionnelles comme on en connait aujourd’hui.Je recommande fortement.

Encore un rappel sur les données personnelles mais ici entre l’infographie, le texte et la vidéo, toujours bon de remettre ses connaissances en place.

Pour prendre un peu de recul d’avec l’écran vous pouvez vous acheter ce bouquin résumé ici, qui dresse un beau panorama de la protection des données à l’international et tente de prévoir comment des règlements comme le RGPD, le privacy Shield ou encore des pays comme l’Estonie (renseignez vous sur eux ça sera pas du temps perdu je vous le dis) vont évoluer.

Sous le nouveau terme de consent Management Platform y a plein de choses à savoir. Bon pour moi, je ne sais pas si ce sera vraiment un terme buzzword ou pas, mais dans le doute je vous transmet cet article qui revient sur les choses à faire et ne pas faire avec ces plateformes, qui vont apparemment se développer. A suivre donc.

Une interview d’un ancien de la DGSE qui revient sur l’état du numérique et du renseignement de façon conjointe. Rien de très nouveau pour ceux qui suivent l’actualité, mais c’est toujours intéressant. Et on peut voir, même si c’est surement une pub déguisée pour son entreprise, qu’il reste confiant et qu’avec du boulot on peut quand même sortir son épingle du jeu. Même si on est loin des américains, chinois et autres Israéliens. Et je parle pas des russes.

On salut également la sortie d’un protocole commun à l’UE en matière de cybersécurité, en espérant qu’il soit appliqué consciencieusement pour que nous devenions les phares du monde en matière de sécurité, et comme dit plus haut, y a du boulot.

Enfin, un retour sur les gestionnaires de mot de passe et comment en choisir un bon, vous avez plus ou moins toutes les caractéristiques essentielles dans cet article, mais n’oubliez pas qu’il faut qu’il soit à jour, donc un vieux tromblon c’est peut être bien et beau mais s’il est bourré de faille c’est moyen.Vous avez deux exemples en fin d’article, à vous de juger et d’en discuter autour de vous.

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NEWSLETTER 4/x

Juste pour info, une mise à jour pour TAILS et TOR est disponible. Pour ceux qui utilisent ce genre d’outils, les màj sont indispensable donc je me permet de vous en faire part ici.

Ça faisait longtemps, on a donc droit à un super leak de 2,2 millions de mails et de mots de passe français. Il s’agit vraisemblablement d’une compilation sans qu’on identifie vraiment la faille. Mais c’est un bon rappel pour se dire de regarder régulièrement si vos identifiants ont fuité avec notamment have I been pwned.

Après le bug bounty lancé par la Suisse on s’aperçoit ( oh surprise ! ) que leur système de vote n’est pas sur et contient des failles critiques. Même si la Suisse était déjà prévenue sur certaines failles, on voit de plus en plus que le système de vote électronique ou en ligne n’est pour l’instant, et à mon avis ne le sera jamais, assez sur pour être déployé à grande échelle pour des élections importantes.

Faites des sauvegardes ! Maintenant, c’est un ordre. Myspace, sans backup a perdu 12 ans de musique connement. Alors au lieu de faire confiance à un service qui peut merder, ou simplement disparaitre sauvegardez vous même, sur un NAS, sur un cloud, sur un disque dur, bref le plus possible pour ne pas vous retrouver avec plus rien du tout. Vraiment faites le.

Et mettez à jour, parce qu’on a pu se rendre compte que les attaques sur smartphones avaient doublé en 2018. Les attaquants changent de cible, ils s’adaptent, à vous d’en faire autant. Et lorsque vous voulez installer quelque chose qui n’est pas dans un store officiel, prenez conscience que c’est peut être dangereux pour vous données, donc à vous de voir, je ne vous jugerai pas. :v

Si vous n’avez jamais entendu parlé de Mirai, je vous conseille de vous mettre à la page, c’est un virus assez sympa qui a la base visait les serveur mais qui a été remanié pour viser plutôt les objets connectés, c’est une des premières initiatives de ce genre qu’on peut étudier dans la presse publique (il en existe d’autre) même si, il faut le dire et le répéter la plupart des objets connectés sont vulnérables et seront la porte d’entrée pour beaucoup de gredins et de voyous. :v

Retour sur l’identité numérique et ses traces sur le web avec ce résumé d’une étude qui semble très intéressante, bien que longue, et qui a remporté le prix CNIL-INRIA. Ce qui en ressort c’est que l’identification est relativement facile au vu des traces que nous laissons lors de notre navigation et les recommandations sont principalement de virer Javascript et d’aller vers une standardisation du HTML et autres polices ou emoji. En très très gros.

Je vous en avais déjà parlé ici, mais on a droit ici à une belle critique du livre The Age of Surveillance Capitalism. The Fight for a Human Future at the New Frontier of Power de Shoshana Zuboff. Je ne vous en dis pas plus, l’article est long, parfois dense, mais à mon sens indispensable, et même si je n’ai pas encore lu ce livre il est en haut dans ma pile des « à lire quand j’aurais le courage ». Ne vous attendez pas à un éloge complet, l’article est parfois bien critique et c’est salutaire.

Il me semble vous avoir déjà donné cet article mais dans le doute je préfère me répéter. Il est vraiment à lire et revient, encore une fois sur le livre cité plus haut, mais aussi sur des concepts émergeant comme FOMO (Fear Of Missing Out), en bref c’est un bon résumé de ce dont nous traitons ici et il devrait sinon vous ravir, au moins vous faire un rappel de plein de choses intéressantes. A noter qu’il a été repris dans son intégralité par le site info chrétienne, donc même si les chrétiens commencent à se soucier de ces problématique c’est que la parti est en passe d’être gagnée, enfin euh… presque.

Un article payant d’un média que je ne connais pas, mais le titre et les lignes disponibles m’ont mis l’eau à la bouche. En gros les USA s’énervent que la DGSE n’attribue pas certaines attaques qui selon les US émanent de la Russie. Je rappelle donc une phrase que j’aime beaucoup « en matière de renseignement, demandez vous toujours pourquoi l’information est rendue publique. » Ici dans ce cas c’est l’attribution d’attaques à la Russie. Sachant que l’attribution d’une attaque peut être parfois très difficile. A vous de fouiller et de vous faire votre opinion.

Encore une fois un retour sur une information déjà passée ici mais qui connait du développement. Les militaires russes ont lancé un réseau, en quelque sorte parallèle à Internet. Ce qui est une des premières pierres de l’établissement d’un internet souverain russe alors que cette question est encore débattue au sein du Parlement russe. Donc on peut se douter que comme d’habitude, Poutine continue de faire ce qu’il veut sans forcément de son avis à quiconque.

Vous l’avez surement vu passé mais je vous en parle quand même. Il s’agit de l’amende record pour Google, on parle de 1,49 milliards d’euro, c’est pas rien, même pour eux. Après il faut voir que cette position dominante qui est reproché ici avait déjà été critiquée en 2016 et avait apparemment cessée. Donc on peut peut être voir ça plus comme une intimidation et une préparation aux taxes qui se construisent sur les grands acteurs du numérique que comme une véritable amende.

Avec un peu de méfiance je vous fais passer cet article qui résume assez bien ce qu’est la cybersécurité, avec des sources pas mal. Très axé marketing et bullshit management, mais ça peut aider à comprendre comment ces personnes (marketing et management) peuvent voir ça. Il y a des approximations, parfois des micro erreurs. Mais je pense que c’est nécessaire quand on vulgarise un peu, et ce sur tous les sujets. Si ça peut vous permettre de mieux discuter avec les membres de votre entreprise, pour ceux axé cybersécurité c’est toujours gagnant.

Encore une fois la sensibilisation est à l’honneur, mais cette fois-ci c’est un appel à l’aide. On s’est aperçu que malgré les efforts de sensibilisation les mots de passes, autant chez les utilisateurs que chez les informaticiens chevronnés restaient faible, principalement parce que les conditions de mise en place de mot de passe fort peuvent toujours être contournées comme nous le rappelle l’article. Il y a donc peut être une place à prendre sur ce créneau. Si des intéressés pour lancer quelque chose je suis disponible par MP, mail ou commentaire. :v

En complément à tout ça vous avez la sortie de Devenir gardien de son Internet ainsi que d’autres initiatives listées dans le lien. Ce qui peut permettre à ceux qui font de la sensibilisation de trouver plein de pistes intéressantes pour la formation, mais aussi pour vous faire des rappels ou pour former vos enfants correctement à la navigation et globalement la vie connectée. Je le répète mais oui c’est nécessaire. Digital native is a lie. :v

Et pour aller avec ça vous avez un petit retour sur le rapport de Villani, qui plaide pour une ouverture des boites noires des algorithmes. J’en avais déjà parlé ici (répéter c’est pédagoger). Donc on peut dire que si on continue d’en parler c’est qu’on est sur la bonne voie. En tout cas on croise les doigts.

Et pour se détendre deux émission à écouter sur France culture : qui a trahi le web ? et une autre sur l’enseignement de la culture numérique.Je n’ai pas pu y accéder, apparemment le contenu est corrompu, mais je pense les écouter plus tard. Dans tous les cas enjoy.

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Newsletter 2/x

On commence gentiment en parlant algorithme. Dans cet article on peut voir que tout tend vers plus de transparence dans les algorithme qui sont pas mal utilisés dans nos vies. La plupart des rapports à l’international (de Villani en passant par des mecs de NYC) milite pour une ouverture des boites noires, un audit de ces algo et une meilleure prise en main des moulinettes qui passent nos données (volontairement mises en ligne ou « transparente » comme on en avait parlé sur l’identité numérique, rappel avec l’association Panoptykon). Selon moi il ne suffira pas de former les gamins au code pour plus de transparence mais aller vers plus d’audit et de transparence pour que des gens habitués à analyser ce genre d’outils mettent des mises en garde. Bref sortir de la zone grise quoi.

Parce que j’aime les rappels, oui répéter c’est pédagoger, vous avez ici un petit article qui va pas bien loin sur les idées reçues quant à la protection des données, mais c’est toujours salutaire et vu que ça se lit vite autant « perdre » deux minutes de son temps pour continuer de fixer ses connaissances.

Et on va vers une bonne nouvelle, ne manque plus qu’une ratification de routine, pour ce qui est de l’unité en matière de certification en matière de cybersécurité au niveau européen. En espérant que ces certifications soient respectées, elles ont l’air à première vue bonne, mais c’est comme tout c’est à voir à l’usage.
Globalement on peut résumer ça avec cette citation de l’article en question :
« « Les schémas européens de certification devraient renforcer la transparence du marché des produits TIC en donnant des indications sur le niveau d’assurance d’un produit. Depuis des années, nous œuvrons pour que les certifications de cybersécurité aient une portée européenne, sans que cela ne se traduise par un nivellement par le bas, et s’adaptent aux besoins des clients en équilibrant le niveau de protection recherché en fonction de l’analyse des risques avec la réalité économique du produit/service concerné. Cela permettra de créer de la confiance, d’augmenter la cybersécurité générale et de créer un marché européen atteignant ainsi la taille critique pour nos entreprises, et notamment les plus petites d’entre-elles. » déclare Jean-Pierre Quémard, Président de l’ACN. »

Maintenant d’un côté plus fun on a la NSA qui nous file GHIDRA, un outil permettant de faire de la rétroingénierie. Je n’ai pas testé donc si quelqu’un se sent de le faire ça serait sympa. Toujours méfiant quand même, même si c’est opensource, on peut voir le coeur de la bête et c’est toujours plaisant de voir comment un bidule utilisé par des agences peut fonctionner. Pour rappel Snowden a permit l’arrêt (enfin) d’un des systèmes qu’il a dénoncé lors de sa sortie du bois du renseignement et on l’en remercie. Vous retrouvez ça juste là.

Et pour ceux, comme moi, travaillant dans le domaine de la sensibilisation, on note la sortie d’une Websérie à ce sujet qui a l’air pas trop mal foutue. Ça sonne spot de pub pour l’agence qui en est responsable, mais toutes les bonnes volontés sont à prendre. Pour rappel, le visionnage d’une série n’exonère en rien de tester ses usagers et de les former à l’outil technique pour avoir plus de retex et des usagers conscients du danger. Et ça donne moins de boulot quand ils sont bien formés aussi. 😮

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Avis

Sources et ressources en maths pour la classe

Une fois n’est pas coutume, je propose ici une petite liste de ressources pour les profs de maths, qu’ils doivent déjà connaitre.

Ce n’est ni fun, il n’y aura pas de blagues(enfin pas beaucoup), mais je me dis que ça peut en aider quelques uns.

Du payant, du gratuit, du très bon, du moins bon, dans tous les cas des trucs à avoir sous le coude quand on élabore son cours selon moi, donc mon avis vaut pas grand chose mais prenez le quand même puisque c’est MON blog. :v

Bon déjà on va commencer par LA chaine de vulgarisation mathématique connue de tous. Je vous propose ici son site Micmaths. Enormément de contenu, du long, du court, du dur, du mou. Je conseille également son livre Le grand roman des maths qui est aussi une lecture assez indispensable selon moi pour tout professeur voulant mettre un pied dans la vulgarisation.

Bien évidemment pour les habitués le site éduthèque est un classique qu’on ne présente plus. Vous pouvez vous référer à sa présentation eduscol pour les plus mauvais élèves d’entre vous.

Mathasius est une chaine peu connue mais pas mal dans son contenu, principalement axée cycle 4, je recommande surtout pour le collège, et c’est, aux dires des collègues assez utile dans le cadre d’une pédagogie de classe inversée. vous trouverez peu ou prou le même fonctionnement avec le site de Madame Ginieys que je recommande grandement, surtout pour une source d’inspiration pour vous puisque ces sites sont principalement utilisés par les élèves de ces professeurs et donc très personnalisés. . A vous de tester donc.

Un de mes chouchous le site de Yvan Monka : regroupant collège et lycée, très clair, très fourni avec des fiches, des exercices, des vidéos etc. Bref une perle à ranger en haut de la pile des sites à regarder quand on veut aborder une notion avec ses élèves.

Dans un autre registre, c’est à dire moins moderne, mais également très complet vous trouverez le site de Philippe Mercier maths-videos. de la sixième à la terminale avec une régularité assez bonne.

Également très complet, le site des bons profs, ils sont six ce qui permet de voir des notions avec plusieurs regards. Du collège au lycée, mais avec plusieurs personnes ce qui permet de bien reformuler certaines notions qui passent mieux avec l’un qu’avec l’autre. C’est comme ça je vous apprend rien, parfois une reformulation de l’un passera mieux que celle d’un autre. Beauté de la pédagogie, mais aussi côté euh… désagréable et frustrant. Et en prime y a pas que des maths dans celui là. :v

Tenez vous bien, ici on parle de plus de 4000 vidéos, de bonne qualité et de qualité moyenne, mais dans tous les cas, au vu de la masse y a toujours du bon à prendre et en plus c’est simple, ça s’appelle mathenvideo. Je recommande le surf un peu en sérendipité (Oh un nouveau mot !) sur celui là pour piocher les choses qui pourraient être intéressantes, ou non. A vous de voir pour celui là, je me suis pas tapé les 4000 vidéos pour en faire une analyse complète, faut pas pousser.

Maintenant pour ce qui est du collège je conseille les petits contes mathématiques de universciences qui sont pas mal pour introduire de nouvelles notions. Il n’y en a pas beaucoup à ce jour, mais pour illustrer c’est toujours bon de varier et eux le font bien.

Dans un registre plus blog et fourre-tout, le site mathix est une belle mine d’information, à la fois pour améliorer la classe en commandant plein de trucs et ainsi faire enrager son intendant mais également pour utiliser tous les trucs et astuces que ce duo recommande, et bien sur utiliser les outils vidéos qu’ils mettent à disposition.

Pour faire la transition je recommande une minute pour comprendre, principalement de la troisième au lycée, clair, concis, peut être trop synthétique parfois, mais pour ceux qui pigent vite ça peut être un bon exercice et permettre d’aller plus loin. Et puis ils sont recommandés par APMEP, le CNED et Canalsat (oui oui, canalsat) donc ce sont des bonnes raisons pour leur faire confiance. :v

Pas trop mis à jour, avec des vidéos longues, mais par contre ultra rigoureuse et bien adapté aux lycéens qui veulent vraiment progresser, le site de Corinne Huet est aussi à ranger quelque part dans vos navigateurs.

Axé lycée également, la chaine du lycée Descartes qui est un bon complément aux cours et permet parfois d’aller plus loin pour ceux qui le voudraient. A noter des astuces de prise en main de sa calculatrice pour ceux qui auraient peur des boutons, parce que oui, certains souffrent de la phobie des boutons, et c’est dur.

On termine avec quelque chose d’un peu plus institutionnel, le site de l’APMEP qui met à disposition pas mal de ressources, et de toute façon c’est une bonne idée de se familiariser avec cette association qui peut être d’une grande utilité pour sa veille. Donc même si vous n’utilisez pas les ressources, jetez quand même un oeil aux autres rubriques, ça vaut le coup.

Si avec tout ça vous n’arrivez pas à passionner vos élèves je ne peux plus grand chose pour vous. Il ne vous reste plus qu’à les livrer aux terribles Sciences humaines et sociales (oui ça fait peur).

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Apprendre à apprendre ? C’est possible ?

Déjà oui apprendre à pas glander, genre ce que je fais là, poster sur un forum au lieu de faire des trucs pour le boulot ou pour moi. :o
Du même ordre que rester concentré en cours/lecture/formation, c’est de la discipline, on peut pas le faire à la place de celui qui apprend. Comme conseil au début je dit de minuter. Par exemple, je vais lire 30min sans regarder ailleurs et m’octroyer 10min de pause. Au bout d’un moment on a plus besoin de minuter et on « pousse » sa lecture ou son boulot en se disant « je peux en faire un peu plus, finir cette page/ce chapitre etc » tout comme le ferait un coureur de fond « j’ai mal mais je peux atteindre ce bosquet, le ravito etc. »

épuisé

Pour ce qui est de la mémoire, parler de auditive, visuelle ou kinétique c’est pas tellement judicieux puisque ces profils ont été un peu désavoués. En réalité la mémoire fonctionne par fixation. On va avoir la mémoire immédiate, la mémoire de travail, la mémoire épisodique et la mémoire procédurale.
-La mémoire immédiate c’est notre RAM, en gros l’instant, « je pose mon stylo là » quelques minutes s’écoulent…. « Ou est donc mon stylo ? » Vous avez saisi l’idée.
-La mémoire de travail, celle qui nous permet, ben de travailler, lorsqu’on lit un livre par exemple, se rappeler du début, se rappeler de ses taches au jour le jour etc. Utile pour travailler.
-La mémoire épisodique, celle qui reste sans pour autant être fixée, « je sais que j’ai travaillé telle notion, mais impossible de me rappeler de la définition exacte », elle est donc à réactualiser régulièrement pour devenir…
-La mémoire procédurale, celle qui est vraiment intéressante, celle qui lorsqu’on fait un trajet en voiture connu d’un point A à un point B nous fait nous dire « Je n’ai aucun souvenir du trajet qui vient de se passer et pourtant je suis à bon port. »

 

En gros pour fixer quelque chose dans la mémoire il faut répéter, réactualiser ses connaissances, sous différentes formes. Le meilleur moyen c’est de s’interroger, de faire des exercices, et ça marche mieux en société. On a remarqué que les élèves et étudiants qui travaillaient en groupe et s’interrogeaient régulièrement avaient de meilleur résultats que ceux qui travaillaient seul à « simplement » faire des exercices et ficher le cours.

 

people coffee meeting team
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Bon maintenant c’est bien jolie mais comment on fait pour s’interroger sur une notion qu’on est en train d’apprendre et que donc, par définition, on ne connait pas ?
Ben on BOSSE mesdames et messieurs, y a pas de secret.
Et c’est là que les différents profils de Ciler vont être intéressants. On peut étudier avec tous les moyens à sa disposition, écriture manuscrite, couleurs, surlignage, s’enregistrer, taper à l’ordi, dessiner des schémas, des cartes mentales, des tableaux. Bref vous êtes libre selon votre profil, que vous déterminerez sur vos appétences et vos capacités. Perso c’est note à la main fouillis pendant la lecture, on laisse reposer, on reprend ses notes, on reformule, on prend les citations qu’on a mis de côté, on réécrit au propre avec un plan perso, battez les œufs, au four à 180 et c’est prêt.

 

Ca vaut également pour l’heure à laquelle on préfère bosser, perso je suis un lève tôt, et ensuite j’ai toujours de quoi noter quand j’ai une idée ou un truc que je viens de comprendre, il m’arrive d’avoir une épiphanie dans le métro et je dois le noter sous peine d’oublier de suite. « Bon sang mais c’est bien sur, les céréales c’est AVANT le lait ! »

 

architecture art cathedral chapel
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ci-dessus image d’une épiphanie célèbre. 😮

Maintenant plus formellement ce que je fais moi, perso, de mon point de vue, à ma façon (avec autant de précaution, sentez vous donc libre de faire comme vous voulez).

 

Je lis le livre, du début, jusqu’à la fin, même si je comprends rien, je continue, comme on lirait une langue étrangère. Y a toujours des mots qu’on comprend et ça fait pas de mal de faire un peu violence à son cerveau de temps en temps.
Lors de ma lecture, je reformule les choses qui me paraissent essentielles (en marge au crayon, sur un carnet avec les références : ouvrage, auteur, page), je fais de même pour les citations (généralement j’entoure entre crochets la citation ou le paragraphe qui m’intéresse et je corne la page). Mais je note également les questions qui peuvent me venir sur un truc que je comprends pas et que je sais que je devrais travailler par ailleurs, et que je travaillerais par ailleurs, pas en fermant le livre et en me lançant dedans sans avoir fini ce que j’ai commencé. Le livre sera pas incompréhensible pour autant et je pourrais toujours le reprendre vu que j’ai ses références et que j’aurais noté les idées principales.
Lorsque j’ai fini, je laisse reposer, parce que généralement c’est un peu lourd à manger un livre de 400 pages. Et je reprends le sommaire pour le faire à ma façon en intégrant les reformulations, citations et incompréhension (en fin de fiche ou dans le plan).

 

Cette méthode vaut aussi pour les cours d’ailleurs.

 

Et bien sur après des exercices, ou je m’interroge à l’aide des fiches déjà créées, ou en cherchant d’autres sources pour réactiver ces connaissances là. Pour que ça reste frais et que ça devienne procédural ou au moins épisodique (vous vous souvenez des types de mémoire du début ? :o).

 

Et bien sur ne pas se dire que ce que l’on fait ça sert à rien et qu’on devrait être capable de retenir un bouquin entier rien qu’en le lisant, qu’on est idiot à pas comprendre, que machin lui il arrive mieux, qu’il est super doué et que j’ai vu un autiste une fois il redessine NYC de mémoire.
On s’en fout, personne ne retient juste en lisant un livre, certaines notions sont compliquées à comprendre, certaines plus que d’autres, certaines plus pour des personnes que pour d’autre c’est comme ça. Et oui le petit autiste dessine très bien NYC, mais il pourra jamais boire un coup avec des copains et sera obligé d’être suivi pour tous ses problèmes dont une grande souffrance intérieure régulière. Vous voulez toujours échanger ?

 

C’est long, j’ai essayé d’aérer, peut être sans succès. Mais au moins vous avez là un point de départ pas trop trop mal pour ceux qui veulent une base de théorie sur « Comment qu’on apprend à apprendre ? »

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Personne ne sait ce que c’est mais tout le monde veut y aller

Oui vous avez bien lu, je parle des archives. Ici on va parler plus précisément des archives des Yvelines qui ont eut l’amabilité de nous recevoir, mes petits camarades prof-doc et moi même.

Si jamais des candidats au CAPES passeraient par ici, je vous conseille de lire, au moins en diagonale, tout ce qui est proposé par ces archives. En général les archives des autres départements proposent sensiblement la même chose. Ça fait beaucoup de fois le mot « archives » non ?

Déjà ce qu’il faut savoir c’est que la plupart du temps le nombre de documents archivés est hallucinant, et donc les travailleurs de ces charmants bureaux ne se roulent pas les pouces, ni ne se poulent les rousses. Ils numérisent. On peut gaiement se balader entre tous les documents depuis son ordinateur personnel et découvrir que DIANTRE, mais la France a bien collaboré avec l’Allemagne Nazie ?! Oui moi aussi quand on m’a montré les documents je n’ai pas voulu y croire.

Il est également possible de faire des visites des archives et de faire travailler les élèves sur des originaux, c’est pas mortel ça ?On peut trouver plein d’infos sur ce site.

Maintenant on va faire un petit tour au niveau des mallettes qui sont proposées :

  • Sceaux et pouvoir seigneurial
  • Calligraphie
    • Les deux best-sellers des archives. Ou en gros on peut manipuler du platre pour créer son propre sceau pour l’un et écrire comme au moyen-age pour l’autre.
  • Faux fond d’archives
    • Ici c’est le plus intéressant, des facs similés dans tous les sens pour faire une enquête. Par exemple, « Mais qui a bien pu dégrader l’affiche de notre bon Maréchal ? » Et on fini par se prendre au jeu à fouiller entre les rapports de police, les tracts soviétiques, les caricatures d’époques et j’en passe. Je recommande énormément ce kit là.
  • Cartes
    • Idem, sauf que là, faut se rendre compte que c’est en taille 1:1. Donc bosser sur des plans de Versailles à la bonne taille, ça en jette de suite pas mal. On peut penser à des collaborations prof de math vs prof d’histoire vs prof doc.
  • Survivre à l’arrière en 14-18
    • Ici c’est surtout l’exposition qui vient avec qui est intéressante, mais dasn tous les cas la qualité des facs-similés est assez exceptionnelle.
  • Crue de 1910
    • Ou on peut retrouver plein de documents en fac-similé sur ben justement la crue de 1910.

Bien entendu pour toutes ces mallettes les contenus sont numérisés et disponible pour ceux qui seraient loin ou trop timide pour appeler.

Et pour le reste je vous laisse fouiller un peu, notamment aller voir du côté du service archéologie qui propose aussi des mallettes ou des visites pour découvrir des métiers, dont celui de restaurateur, non pas celui qui fait à manger. Ou encore les différents concours qui sont organisés, dont le fameux Gueule d’Ange qui apparemment rencontre un succès fou.

Et n’oubliez pas que si vous êtes mutés ou que vous n’êtes pas originaires de la région parisienne, vous avez quand même un centre d’archives pas loin.

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Séquences

Séquence entrevue des images CHOC !

Non en vrai je ne vais ni parler de la su-perbe revue Entrevue qui a servi à pas mal d’adolescents de se toucher sans pour autant acheter un magazine tout en haut des étagères de chez le buraliste. Si, vous les vieux vous savez de quoi je parle.

Mais je vais juste ici vous présenter une séquence que j’ai faite l’an dernier avec des élèves d’allemand, merci à ma collègue de l’époque d’ailleurs de m’avoir proposer ce partenariat.

En somme, ma collègue est venue me voir pour que j’apprenne à ses élèves à mener une interview vu que la classe devait rencontrer une auteure allemande dans le trimestre. Alors, autant vous présenter ma méthode de travail en terme de séquence. En général la première séance est une séance de présentation, un peu conférence, ou je présente les termes avec les définitions, que vous découvrirez plus bas. Puis je leur demande un travail à faire sur une, dix ou vingt séances, selon la patience de l’autre professeur. Et durant ces séances nous travaillons ensemble, je les accompagne en leur rappelant le premier cours, qui peut rester projeter si besoin. Puis pour la ou les dernières séances, les élèves doivent montrer une production faite de leurs mains, et parfois il arrive qu’ils construisent eux mêmes une fiche outil suivant ce qu’ils ont appris, ou que je leur fasse moi même. La production finale étant l’évaluation de leurs compétences, ici l’interview et en allemand s’il vous plait.

Je n’ai pas pris part moi même à la traduction, étant un peu déficient en allemand.

Je détaillerai au fur et à mesure mes méthodes avec plus de mots pédagogiques et j’essayerais autant que faire ce peut de coller avec la pédagogie classique et son vocabulaire parfois compliqué. Mais tout en expliquant pour les gens qui n’y connaissent rien et qui s’en tapent, parce que eux aussi ont le droit de savoir comment les profs bossent.

Ici la première mouture qui m’a servi de cadre pour mes séances :

Séquence Interview

Définition des termes

Interview : Entretien d’un journaliste avec une personne (généralement en vue) qui accepte de répondre, pour les besoins d’un article ou d’une émission radiophonique ou télévisée, à des questions d’ordre professionnel ou personnel.

Entrevue : Rencontre concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Entretien : Action d’échanger des propos avec une ou plusieurs personnes; conversation suivie sur un sujet.

Interrogatoire : Ensemble de questions (souvent précises et insistantes) posées à quelqu’un.

Mise en activité par groupe de 2 faire une interview de son camarade.

Quelles questions avez vous posé ?

Questions fermées : pour des réponses courtes (oui, non, date, nom…)

Questions ouvertes : question large sur un thème (attention : ces questions sont plus difficiles à exploiter par la suite)

Questions primaires : permettent de lancer le sujet et de recadrer (ce qui donnera le thème de l’interview pourquoi écrire sur les histoires d’amour?)

Questions secondaires ou spontanées : permettent de rebondir ou d’approfondir les réponses de l’interviewé. Les questions de suivi ont plusieurs fonctions. Elles servent notamment à :

-Demander des explications supplémentaires sur un point mentionné par l’interviewé.

-Les termes « comment » et « pourquoi » sont très employés, de même que « quel », « qui », etc. -L’intervieweur peut aussi demander un exemple, une justification, des chiffres… ;

-Aider un interlocuteur qui aurait du mal à répondre, en posant par exemple des questions plus simples, notamment des questions fermées ; établir des liens entre différents passages de l’entretien, qu’ils soient cohérents ou au contraire contradictoires.

On commence toujours par se présenter et on remercie à la fin bien sur.

Maintenant qu’on a vu ça on peut voir qu’il faut un but à notre interview, qu’est ce qu’on veut savoir ? Et partant de là qu’est ce qu’on sait déjà.

On part du général (les questions primaires) pour aller vers le particulier (ce qu’on veut savoir plus précisément) en utilisant les deux types de questions qui le permettent (fermées et ouvertes).

A faire pour la prochaine fois des recherches ou rassembler ce qu’on sait déjà sur la personne et ce qu’on aimerait savoir.

Là mon rapport/bilan final

Cadre :

Dans le cadre de l’étude du roman Manchmal dreht des Leben einfach um et de la rencontre de son auteure lors de sa venue en France, nous avons décidé de préparer les élèves pour une interview.

Il a été convenu que je m’occuperais de la partie méthodologique de l’interview en ma qualité de professeur documentaliste. Ainsi les élèves ont pu apercevoir le travail de préparation d’un journaliste avant la rencontre et se familiariser avec les règles inhérentes à toutes professions médiatiques.

Déroulement :

1. Remue-méninges/brainstorming

Lors de la séance introductive, il a été demandé aux élèves la différence entre les termes suivant : entrevue, entretien et interrogatoire.

Nous avons noté au tableau les différentes définitions qu’ils nous donnaient puis à en les guidant nous sommes arrivés au terme d’interview qui rassemble les caractéristiques des trois autres termes à savoir : rencontre concertée, action d’échanger/conversation sur un sujet et enfin ensemble de questions.

Ainsi les élèves comprennent le but et le cadre de la rencontre qui leur est proposée.

Définition des termes

Entrevue : Rencontre concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Entretien : Action d’échanger des propos avec une ou plusieurs personnes; conversation suivie sur un sujet.

Interrogatoire : Ensemble de questions (souvent précises et insistantes) posées à quelqu’un.

Interview : Entretien d’un journaliste avec une personne (généralement en vue) qui accepte de répondre, pour les besoins d’un article ou d’une émission radiophonique ou télévisée, à des questions d’ordre professionnel ou personnel.

2. Mise en activité par groupe : faire une interview de son camarade.

Au sein de chaque groupe est désigné un « modérateur » de bon niveau en allemand afin de prendre en note l’intégralité des questions et de distribuer correctement le temps de parole au sein des groupes.

Ainsi, par cette mise en activité les élèves expérimentent la difficulté d’une interview non préparée et se familiarise avec les questions et les cheminements possible en expérimentant.

Une fois l’exercice réalisé il font état des questions posées à toute la classe et le professeur se charge, avec leurs questions comme exemple, de définir les différents types de questions qu’ils ont utilisés sans le savoir et les possibilités de réponses qui découlent de ces questions :

Questions fermées : pour des réponses courtes (oui, non, date, nom…)

Questions ouvertes : question large sur un thème (attention : ces questions sont plus difficiles à exploiter par la suite)

Questions primaires : permettent de lancer le sujet et de recadrer (ce qui donnera le thème de l’interview pourquoi écrire sur les histoires d’amour?)

Questions secondaires ou spontanées : permettent de rebondir ou d’approfondir les réponses de l’interviewé. Les questions de suivi ont plusieurs fonctions. Elles servent notamment à :

-Demander des explications supplémentaires sur un point mentionné par l’interviewé.

-Les termes « comment » et « pourquoi » sont très employés, de même que « quel », « qui », etc. -L’intervieweur peut aussi demander un exemple, une justification, des chiffres… ;

-Aider un interlocuteur qui aurait du mal à répondre, en posant par exemple des questions plus simples, notamment des questions fermées ; établir des liens entre différents passages de l’entretien, qu’ils soient cohérents ou au contraire contradictoires.

3. Préparation commune de l’interview

Une fois familiarisé avec la définition de l’interview et les différents outils à leur disposition, il leur est expliqué qu’une interview se conduit suivant des thématiques qu’ils ont finalement choisis lors de leur mise en activité. Nous les listons donc ensemble au tableau et y incluons les questions qu’ils ont déjà trouvé pour construire ensemble un plan cohérent pour l’interview à venir. Les thèmes qui ont émergés ont donc été :

1-Les raisons de l’écriture de ce roman

2-D’où vient l’inspiration des personnages ?

3-Pourquoi ce twist final ?Plus généralement sur la structure du récit

4-Les projets de l’auteure dans le futur

Les élèves ont donc pu voir que le fonctionnement des thèmes suivaient une logique propre, ici chronologique (on part d’avant le roman pour arriver au futur de l’auteure) et que les questions devaient aussi suivre une certaine logique, en l’occurrence du général avec les questions primaires et fermées vers le particulier avec des questions secondaires plus ouvertes.

En fin d’heure il a été demandé aux élèves de rechercher d’autres interviews de l’auteure disponible, ou tout autre information qui permettrait d’éliminer ou d’affiner les questions et les thèmes déjà trouvés.

Bilan et améliorations possibles :

Les élèves ont été réceptifs et intéressés dès le début de la préparation. La perspective d’une réalisation concrète de cet enseignement leur permet de réaliser qu’ils travaillent pour eux et pour un objectif palpable et finalement moins scolaire que ce qu’ils peuvent avoir l’habitude de faire, ce qui leur donne une plus grande motivation dans la tache à accomplir.

Cependant une préparation plus longue et une meilleure connaissance de la langue allemande aurait pu permettre de faire prendre connaissance au élèves de la structure beaucoup plus préparée que peut prendre une interview en adoptant une structure en organigramme ou flowchart voire en script ce qui permet d’être prêt à rebondir à chaque réponse de l’interviewé.

Il aurait également pu être utile de les faire répéter ainsi que de leur apprendre à minuter leur intervention pour coller à un temps défini à l’avance.

Il aurait également pu être désigné plusieurs secrétaires afin de prendre en note l’intégralité de l’interview par les élèves. Mais il aurait été encore plus intéressant de faire filmer et/ou enregistrer l’interview complète et, pour aller plus loin, leur faire réaliser différents montages de cette interview à destination de la radio, le tv ou d’internet pour leur permettre d’appréhender l’apprentissage du rythme différents de ces médias. Les montages à destinations de la tv ou d’internet aurait également pu permettre au élèves de travailler leurs capacités de traduction et ainsi aborder les métiers qu’ils ne connaissent pas comme ceux de la création de sous-titres.

Malgré tout cette expérience a été enrichissante pour les élèves ainsi que pour les professeurs ayant travaillé en collaboration pour mettre en place cette interview. 

Et ici le diaporama, je sais c’est hébergé chez le grand méchant G.oogle, mais pour l’instant j’ai pas mieux, j’essayerais de faire quelque chose de plus privacy friendly dans le futur :

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Avis

La baisse. Avec deuzèsse hein.

L’avenir est pas mal flou. On note une bonne baisse des effectifs de recrutement au niveau du CAPES :

-18 % en mathématiques
-19 % en lettres modernes
-20 % en anglais et histoire-géo
-23 % en sciences de la vie et de la terre
-28,5 % en documentation
-37,5 % en arts plastiques.

Pour ceux que ça intéresse, un article avec tous les chiffres juste .

Bon, alors à première vue on se dit que c’est plutôt pas mal. Ben oui, si y a moins de poste disponible ça veut dire que la plupart sont déjà pourvus et que les élèves ne manquent pas tellement de professeurs devant eux. Mais ceci est une autre histoire. Parce que devant ces chiffres là on se dit qu’on va faire plus de sélectivité, ne retenir que les meilleurs des meilleurs des meilleurs. Comme le dit cet autre article du monde.

Et c’est surement vrai, du moins cela aide surement.

Par contre ce que l’on oublie généralement de dire, c’est que les personnes échouant au CAPES, ce n’est pas grave, ce n’est qu’un concours, sont en général recrutés en tant que contractuels l’année suivante. Évidemment ils seront payés plus cher, pourront choisir leurs postes, mais ne bénéficieront pas des mêmes vacances rémunérées, ni de la sécurité de l’emploie et surtout il n’apparaitront que peu dans les chiffres.

Par contre ceux ayant réussi le concours, seront mutés en REP+ à Créteil, devront se battre pour faire augmenter leur salaire, ne pourront jamais rentrer dans leur académie d’origine et finiront surement par démissionner ou accepter leur sort et devenir aigri.

C’est beau le futur.